Randonnée : Les balcons de Durance
Niveau | Moyen |
Distance | 4,5 km |
Dénivelé | + 330 m |
Durée | 2h30 |
Balisage | Jaune |
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Se garer peu avant Urtis. Un grand parking (avant panneau Vierre) avec fontaine vous accueille. Revenir vers « les Garcins » puis prendre à droite le circuit commun avec le sentier de St Jacques de ompostelle. Monter jusqu’au col puis, après avoir laissé celui-ci poursuivre seul sa route, grimper progressivement sur la crête de « Serre de Malamort ». Après s’être rincé l’oeil sur ces balcons surplombant la vallée de la Durance, descendre jusqu’aux 4 chemins. De là, le sentier en sous-bois rattrape plusieurs pâturages qui vous guideront jusqu’à la piste de départ.
Votre partenaire rando : la Durance
Du mont Genèvre au Rhône, cette rivière capricieuse, s’écoule sur plus de 300 km avec une différence d’altitude de 1847m, faisant de celle-ci une des plus rapides de France. Déjà dans l’antiquité, ce fût une artère vitale pour les peuplades installées sur ses flancs, mais aussi une des principales voies de pénétration entre l’Italie et la Gaule. Les romains, malgré les nombreuses routes qu’ils établirent à travers la Provence (voie domitienne sur la rive droite de la Durance, voie salinienne sur sa rive gauche) favorisèrent constamment la navigation sur celle-ci, qui offrait une voie de communication tout à la fois facile, sûre et économique. Au moyen âge, la Durance était surtout flottable par radeaux et permettait d’évacuer à peu de frais les bois et poutres nécessaires à la construction des bateaux, des ponts et des harpentes. En outre, durant des siècles, la traversée de la Durance s’effectua par des « bacs », bateaux à fond plat, retenu par des trailles (grosses cordes) tendues d’une rive à l’autre. Un « arbre » ou mât venait s’appuyer contre la traille retenant ainsi le bateau positionné à contrecourant. Thèze, Curbans, Tallard et Remollon possédaient les leurs. Plus près de nous, le début du XXe siècle marque le début de la vocation hydroélectrique de la Durance. De 1908 à 1927 six centrales y sont installées. Dans les années 50, l’aménagement hydroélectrique est lancé par « la loi d’aménagement de Serre-Ponçon et de la basse Durance ». Au total, le bassin de la Durance compte 27 centrales hydroélectriques. Si l’on y ajoute les 5 centrales du Verdon, 32 usines exploitent la houille blanche. Que cette artère nourricière qui coule à vos pieds alimente vos pensées !