Niveau | Difficile |
Distance | 11 km |
Dénivelé | + 850 m |
Durée | 5h30 |
Balisage | Jaune |
Cette randonnée classée difficile, au départ de Claret vous emmènera durant 5h30 autour du village.
Quitter le village de Claret par le nord, en empruntant tout d’abord la route qui descend jusqu’au gué du ravin Bouchet (fléchage Melve). Remonter cette route puis poursuivre en face par un sentier qui longe une impressionnante clôture. Vous rattrapez rapidement une belle piste que vous suivez jusqu’à proximité des Gaures. De là, un sentier évitant la ferme de Chaillan vous conduit jusqu’à la clairière et source de Siguret. Il ne vous reste plus qu’à remonter jusqu’au col dans un joli bois de fayards (nom local du hêtre) parsemé de charbonnières. Ne manquez pas, par un petit aller/retour, le superbe point de vue que vous offre la tête de Boursier. La descente vers Astoin puis Claret dans une zone dominée par le genêt (la Gineste) traverse une propriété privée que nous vous invitons à respecter.
Très belle randonnée au contraste saisissant entre le versant sud de la tête de Boursier au paysage dépouillé dans lequel le genêt occupe une place prépondérante (vallon et ruines de la gineste), et son versant nord propice au développement d’une belle hêtraie. Cet arbre est l’essence d’ombre par excellence. Ses frondaisons interceptent une bonne partie des rayons solaires réduisant ainsi le développement d’autres espèces végétales. A son pied, une épaisse litière fut utilisée par les populations locales comme bourre à matelas car ses feuilles ne moisissaient pas ni ne s’effritaient comme le foin.
Ses fruits, les faînes étaient jadis un des fruits sauvages des plus recherchés. En effet, celles-ci renferment une amande à la saveur délicate qu’une légère torréfaction à la poêle à châtaignes exalte. Mais attention, une consommation immodérée peut « agir sur le cerveau » en occasionnant parfois un douloureux mal de tête. D’ailleurs, un dicton breton incite à la méfiance : qui mange faîne court après la migraine. Néanmoins cette graine très riche en corps gras donne par pression à froid environ 20% d’une huile claire, douce au palais, qui ne se fige pas l’hiver et peut se conserver très longtemps sans rancir. De plus, à la pression les principes vénéneux restant dans le tourteau, cette huile est tout à fait inoffensive et consommable à souhait.