Bayons : Chemin de fer de la Combe
Niveau | Moyen |
Distance | 11 km |
Dénivelé | + 200 m |
Durée | 3h30 |
Balisage | Jaune |
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La randonnée du chemin de fer de la Combe
Sur la place du village et son tilleul tricentenaire, une désaltérante fontaine alimente le lavoir communal. De là, engagez-vous sur la route qui longe l’imposante église du XIIème siècle. Poursuivez plein Est, après être passé au devant de la stèle, jusqu’au croisement de la D1. A partir de là, suivre la piste de la combe durant environ 1km. Puis traversez le Sasse pour vous élever sur les coteaux du vallon de l’adret et sa ferme ruinée. Après avoir rejoint la piste de la grande cabane, descendez par celle-ci à travers une belle forêt de hêtres, jusqu’au torrent du Sasse. Prendre à gauche en vous laissant guider par la piste de la combe et son bruyant partenaire liquide, jusqu’à votre point de départ.
Votre partenaire rando : le chemin de fer
Non, vous ne rêvez pas, une voie ferrée fût réellement réalisée dans les années 1920 dans ce coin isolé des Hautes Terres de Provence. Par ces temps là, le bois était une ressource utilisée pour étayer les galeries des mines, pour élever des poteaux de télégraphe ou fabriquer des traverses de chemins de fer.
De ce fait, dans ce vallon de la combe, coincé entre les sources du Sasse et le village de Bayons, une voie ferrée acheminait le bois extrait de ses pentes. Un petit train à vapeur assurait le transport jusque sous le village, prenant ainsi le relais d’un téléphérique qui desservait le fond de la vallée, à proximité du hameau de la combe. Ce dur labeur était surtout effectué par des bûcherons-charbonniers Piemontais. Métier difficile certes, mais aussi dangereux car certains au village se souviennent ou eurent l’écho dans leur jeunesse que, lors de la mise en service de ce train, l’un d’entre eux péris sous ses roues.
De nos jours, plus de wagonnets, plus de grincements des freins ou des roues sur les rails, mais quelques murs ou vestiges rouillés de cette époque (surtout après la traversée du Sasse et en remontant le GR6 à proximité des ruines de l’adret) nous renvoient à cette aventure humaine du siècle passé.